Abandonnés à nous même
Je crois bien c'était le titre
De ce chapitre de nos vies
Je peux dire que c'était triste
Juste ma grande soeur et moi
La dass pas de tutrice
Pendant un temps certes
Mais dans ma tête c’était Tetris
Entre les lignes
tu pouvais voir que c’était critique
Si aujourd’hui je me livre
C'est que notre histoire
était écrite
j'ai déjà tourné la page
3ème étage on était 8
Dans cet appart
Sacré f4, plein des cafards
dans les placards,
machine En panne
on lave linge
Dans la baignoire,
Souvent dans le noir
Donc On s éclaire à la bougie
Ou un coton imbibé d'huile
Quand c'était là pénurie
Que le débrouillardise
De quoi péter un plomb mec
Aluminium sur le fusible
C’était de l eau et du riz
Mais on dévorait le Soûmbi
2 règles dans ce taudis
S'adapter et survivre

Chez moi y c'est l'enfer
j’ai ai peur que le décor ne m’use
il y’a des démons
Je peur que leur cornes ne m'use
A la longue j ai peur
De devenir comme eux
Faudrais j'arrive à souffler
Comme le joueur de cornemuse


Il ‘y a plus d'amour dehors que chez moi
Au fil du temps je m'aguerrie la rue
dehors c'est chez moi, entrepreneur
En free-lance en silence Je me éloigne
du droit chemin mais qu’es tu veux
Les finances faisaient loi.
des petits cons en petite nombre
Mais on fait du chiffre
Un tour dans quartier
on est refait ,on sait faire du biffe,
Escroque les clients et le dealeur chit,
arnaque les passants
braque le tabac Même la pharmacie,
en autarcie
Coincé dans notre bulle
on se félicite dans l'illicite
Le soir je suis seul sans abris
mais personne ne sait
ma mère m’a mis dehors
pour rien je sais plus où dormir
Le système d et la débrouille
dans mon adn
Y’a rien a dire c était là merde mais
Va rend fort
J’ai eu quelques embrouilles
je n'ai jamais appelé de renfort
Je sais que la vie c'est avoir plusieurs vies
Je vise le haut venir d'en bas
m'a donner plus d envie
Hemo

Chez moi y c'est l'enfer
j’ai ai peur que le décor ne m’use
il y’a des démons
Je peur que leur cornes ne m'use
A la longue j ai peur
De devenir comme eux
Faudrais j arrive à souffler
Comme le joueur de cornemuse